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Le navire français Shamrock est un cargo porte-conteneur qui dessert une ligne régulière entre l'archipel de Saint-Pierre et Miquelon et des ports de la côte Nord-est américaine... Le navire et sa cargaison sont arraisonnés. L'auteur, capitaine du navire à cette époque nous relate cette « épopée ».

Certes, Françoise Giroud est on ne peut plus parisienne.Mais son journal montre à l'envi son attention à la rumeur du monde : de la Bosnie à la Tchétchénie, de Washington à Pékin, de l'Algérie à Mururoa, elle a des yeux pour voir. pourtant, plus que les commentaires d'une parfaite journaliste sur les hoquets de l'Histoire, ce sont les regards jetés sur son propre univers qui nous touchent, la vie qui vient et va, chargée de douleur et d'espérance. Le lecteur est vite fasciné par cette petite musique dont l'auteur joue avec maestria : ni cymbales, ni trompettes, ni grandes orgues, mais légères et vives, les notes d'une sonate composée au jour le jour sur un piano blanc.

Anna Gavalde nous offre ce petit récit à nous ainsi qu'a sa soeur. Un vieux compte à régler, une fantaisie, un moment de complicité joyeuse qu'elle dédie à toutes celles dont on a brisé le coeur un jour et qui sourient aujourd'hui puisque la lecture, c'est bien connu, console de tous les chagrins......

Ce récit de mes tentatives d'évasion et de mon évasion réussie a été écrit à Tarbes en septembre 1941. Sans prétention d'aucune sorte, il n'a pour but que de raconter très simplement mes pérégrinations à travers l'Allemagne afin de renseigner ma famille, mes amis, surtout ceux qui ont combattu avec moi et ceux que j'ai laissés à Colditz, sur mes aventures au cas où je viendrais à disparaitre dans les combats futurs, et de me servir d'aide-mémoire.

Il y a des êtres tout d'une pièce qui mènent des doubles vies. il y a des pays coupés en deux ou en quatre, où il faut renoncer à être soi-même pour avoir une chance de conserver son intégrité physique. il y a des situations -ce sont les plus fréquentes- face auxquelles on ne peut qu'être partagé et où l'on trahit une part de soi pour rester fidèle à l'autre..... Ces récits glanés au fil de la vie ont été écrits en rusant avec le temps et contre lui. Des personnages réels ont pu y pénétrer par effraction ou parceque la porte était restée ouverte. D'autres s'y trouvaient avant que la première ligne n'ai été couchée. Je ne suis pas sûr non plus d'être totalement absent d'aucun. Mais là est sans doute l'essentiel. Limportant, à mes yeux, serait plutôt que, d'aventure, le lecteur s'y découvre lui-même au détour d'une phrase ou d'une page, qu'il s'y plaise et y reste, comme à l'intérieur d'une maison ou d'un appartement dont l'auteur lui aurait laissé les clés.

N'ont-ils pas des pouvoirs qui nous échappent? Et, bien souvent, plus d'intelligence et de coeur que nous ne leur en prêtons? Dans 50 histoires vraies rapportées ici, inquiétantes u émouvantes, mais toujours fascinantes, Pierre Bellemare nous conduit à nous interroger sur les animaux qui en sont les héros. Ainsi les chevaux d'Elberfeld, doués de stupéfiantes facultés de ... calculs ! Ou ce chat de gouttière qui sauve ses maîtres en alertant la police. Ou encore ces corbeaux qui attaquent des humains pour porter secour à l'un des leurs blessé...... Bien d'autres encore, dont l'intuition, l'adresse, le courage ouvrent sur des mystères que la science ne fait encore qu'entrevoir.

Une jeune femme malade, dans le train qui la conduit au sanatorium dont elle ne reviendra peut-être pas, lit la lettre de rupture que vient de lui remettre son amant - et lui repond au nom de cette Vie qu'elle risque de n'avoir plus longtemps ç vivre, mais qu'elle persiste à vouloir exempte de toute tiédeur, de tout compromis. Le cri d'un amour parfait qui veut, à la fois, le partage et la lucidité.

Trop, c'est trop ! Commz l'immense majorité de ses concitoyens, Philippe Guilhaume ne supporte plus les manipulations des hommes politiques, leurs dissimulations, leurs lieux communs, l'accumulation des mensonges. Quel mépris trahit un tel comportement ! On ne peut plus soulever un dossier gouvernemental sans découvrir un pot-de-vin, l'utilisation plus ou moins avouée du racisme devient un argument électoral, la bureaucratie administrative n'a jamais été aussi triomphante, ce qui n'empêche pas Jack Lang et ses petits marquis de continuer à chanter les louanges du monarque. Ce n'est pas la première fois que les Français ont le sentiment d'être considérés comme des imbéciles. Ce qui leur est à présent insupportable, c'est de constater que leur dirigeants ne les prennent plus QUE pour des cons.

Notre train de nuit était bondé de permissionnaires rappelés(...) Un peu plus loin, nous nous arrêtâmes auprès d'un convoi arrivant tout droit de Belgique. Ses voyageurs nous informèrent que leur train avait été mitraillé par des avions naziq et que " là-heur, en Belgique, ce qui se passait était terrible". Quand nous repartîmes, une dame nous cria : "Bonne chance, mes pauvres enfants". Décidément, la " drôle de guerre" n'était plus que souvenir : je trouvais que la guerre n'était plus drôle du tout....

Matthieu à 8 ans quand il saute par la fenêtre pou prouver à sa mère qu'il ne " bluffe" pas. Son père, chauffeur de poids lourd, est si peu à la maison.... Amélie est, à 12 ans, "belle comme un petit rat de l'opéra", mais le divorce de ses parents est un déchirement qu'elle ne peut supporter... "Conne de vie" écrit Kévin avant de se jeter du haut de la falise. A 10 ans, il comblait sa mère par ses résultats scolaires. pourtant, au village, on n'a jamais vraiment accepté sa famille... Des raisons qui peuvent nous sembler dérisoires, mais toujours une immense détresse. Voici l'histoire vraie de 10 enfants et adolescents qui ont tenté de se suicider. Certains en sont morts, d'autres ont survécu et mènent maintenant une vie normale, fragile mais heureuse. Avec des mots simples et sans complaissance, Claude Coudrec montre quel désespoir, quel silence chargé d'incompréhension ont conduit ces enfants, pauvres ou riches, choyés ou mal aimés, à ce refus de vivre.