"Trop pauvre que je suis pour posséder un autre animal, du moins " le cheval d'orgueil" aura-t-il toujours une salle dans mon écurie"
Ainsi parlait à l'auteur son petit-fils, l'humble paysan Alain La Goff qui n'avait d'autre terre que celle qu'il emportait malgré lui aux semelles de ses sabots de bois.
" Quand on est pauvre, mon fils, il faut avoir de l'honneur. Les riches n'en ont pas besoin". Et l'honneur consiste à tenir et à faire respecter son rang, si humble soit-il. Au pays Bigouden, on ne redoute rien tant que la honte qu'on appelle "ar vez". Tout le reste est supportable.